La fermeture résidentielle: Recompositions urbaines, pratiques et représentations.

Ce blog a pour finalité de présenter mes travaux de recherche et leur avancement au fil des trois années de thèse au sein du laboratoire ART-Dév de l'Université Montpellier III.

Cassandre DEWINTRE, Monitrice allocataire MENRT, Université Montpellier III

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Les travaux fondateurs : mondialisation, fragmentation et sécurisation

- La sécurisation des espaces résidentiels est inhérente au développement des villes
et donc intemporelle. Néanmoins, on note, et ceci dans un court terme, une
prolifération massive d’ensembles résidentiels clos, d’enclaves urbaines qui attestent d’un changement global de la question de sécurisation des espaces d’habiter dans l’urbain. La multiplicité des formes prises par la fermeture et des matériaux sécuritaires attenants, tend à traduire des transformations profondes des modes de vie, des relations sociales, et des rapports à l’espace.

La genèse de la fermeture résidentielle

- En partant de ce constat, il est essentiel d’observer la genèse et le développement de la recherche à travers cette thématique, afin notamment de replacer notre étude dans ces différents travaux. Ainsi, il est question d’établir un bref historique de l’essor des enclaves résidentielles, de traiter ensuite de la question fondamentale qu’est la surveillance des espaces urbains, et enfin d’aborder le contexte de globalisation d’un tel phénomène à travers l’étude des différents travaux issus de la recherche.

- Concernant tout d’abord l’historique du phénomène, nous pouvons inscrire son
développement dans les années 90. En effet, c’est durant cette décennie qu’a réellement émergé un discours scientifique et médiatique autour de cette thématique.
Ces deux sphères de la science et des médias se sont ainsi emparées du concept, étant désireuses de connaître les modalités de création et de diffusion d’un tel phénomène. Cette attraction soudaine semble initialement cristallisée autour des gated communities étatsuniennes portées en véritables modèle et étendard des trajectoires résidentielles contemporaines, dans le sens où celles-ci figurent d’un stéréotype de la fermeture résidentielle. De ce fait, dans la sphère médiatique du moins, les conséquences sont l’homogénéisation de la production journalistique et
donc le matraquage de ce modèle de la gated community associé la plupart du temps à l’idée d’une ghettoïsation des populations les plus riches à l’intérieur de véritables forteresses sécurisées. Cette focalisation des médias a considérablement
faussée l’étude des enclaves résidentielles en polarisant les représentations autour d’un des modèles engrangés par le processus de fermeture.

- Néanmoins, la sphère scientifique a permis de contrebalancer cette perception
unique en développant les recherches autour de ce concept. Ainsi, la création en
1999 d’un réseau de recherche international sur les gated communities par le
géographe allemand G.Glasze (de l’institut de géographie de Mayence) a mis en
exergue l’intérêt porté par la communauté scientifique à cette question de fermeture. De plus, ce type de construction témoigne, au-delà de la globalisation du
phénomène, d’une véritable volonté de comprendre les différentes formes, déclinaisons, prises par la fermeture résidentielle dans les différentes régions du
monde en passant outre l’écueil du modèle unique prôné par la sphère médiatique.

Les modèles de la fermeture résidentielle

- Car les travaux scientifiques ont bel et bien envisagé une diversification du
phénomène à l’échelle mondiale. En effet, les enclaves résidentielles ne se
polarisent pas uniquement sur les pays anglo-saxons et notamment en Amérique du
Nord, mais se développent de façon ubiquiste dans toutes les régions du monde,
dans des proportions variables. Néanmoins, il reste incontestable que les contextes
sociétaux influencent plus ou moins leur croissance exponentielle. De ce fait, et à
toutes les échelles spatiales, que ce soit au niveau de l’agglomération, de la région ou plus globalement d’un état, les facteurs de développement sont divers et
impliquent des formes et des modèles de diffusion très différents. Ainsi, la diversité des équipements sécuritaires, des services et des populations au sein des
ensembles résidentiels, variable d’un espace à un autre, témoigne d’une réelle
mosaïque à l’échelle de la planète. D’autre part, la taille et la disposition de ces
enclaves dans l’espace urbain traduisent également cette diversité. Effectivement,
les quelques millier d’habitants de ces ensembles fermés dans le Comté d’Orange en
Californie ne peuvent être comparés aux quelques centaines de résidents présents
dans les agglomérations françaises. Ces grands écarts traduisent différents niveaux
de développement du processus, mais sous-entendent surtout les contextes de
l’émergence de celui-ci dans des espaces socialement, politiquement, économiquement et culturellement très différents. Or, en sachant que chaque société
humaine admet son propre fonctionnement, ses propres représentations, nous
devons admettre, et ceci à toute les échelles, l’existence de logiques de diffusion
multiples et variées dans nos propres hypothèses de recherche.

La surveillance des espaces urbains

- Il faut néanmoins s’attacher à observer les mutations globales qui semblent fonder
l’ubiquité du développement des enclaves résidentielles fermées. De ce fait, les
questions de surveillance des espaces urbains, ainsi que les rapports de plus en plus complexes entre les espaces publics et privés doivent être interrogés afin de cerner les contextes globaux de développement des enclaves résidentielles. En omettant toutes structures de cloisonnement, et de fermeture, le contrôle sécuritaire dans les espaces urbains a toujours été présent. Traditionnellement en effet, l’organisation socio-économique de la ville permettait un contrôle des populations et une régulation (plus ou moins bonne selon les territoires) des actes criminels et autres incivilités. Deux constituants garantissaient le contrôle social, à savoir la présence d’un Etat fort chargé de garantir la protection de la population, ainsi que l’existence de réseaux de sociabilités de voisinage permettant un contrôle à l’échelle du quartier, de l’îlot résidentiel.

- Mais désormais, via le fractionnement des espaces urbains, ainsi que la mobilité
croissante des populations, ces organes protecteurs et régulateurs se sont relâchés.
En effet, l’Etat manque de plus en plus de moyens pour lutter efficacement contre les incivilités qui ne sont plus sectorisées, mais inhérentes à l’espace urbain dans sa globalité. De plus, la paupérisation et la ségrégation des populations dues à une économie mondialisée ont souvent eu pour conséquence la croissance des délits,
par ailleurs désormais très médiatisés.

- Enfin, la montée des individualismes et la croissance des mobilités ont fragilisé les solidarités de voisinage et les cohésions de quartier. En ce sens, le « neighbourg watch » à l’anglaise n’a plus de sens dans ces espaces résidentiels fractionnés. Or, en conséquence de ces évolutions sociétales, les populations ont essayé de trouver des systèmes de contrôle palliatifs et en premier lieu, en ayant recours à des matériaux de nouvelles technologies. De ce fait, la surveillance humaine fait place, et cela de plus en plus communément à la télésurveillance et à la vidéosurveillance. Ce contrôle indirect des populations a laissé de côté dans un certain sens l’apprentissage des devoirs civiques et ne se présente donc pas comme une solution durable. D’autant plus que ces matériaux sont coûteux, ne permettent pas l’appréhension de tous les délits et sont localisés dans un nombre d’espaces réduits. La conséquence première serait alors le report des violences et délits sur les territoires environnants, ce qui ne réglerait au final aucun des problèmes ciblés en amont.

- Une fois appréhendées les limites des sociétés en matière de sécurité, les acteurs
de l’urbain ont tenté de mettre en place de nouvelles techniques de surveillance en
tentant d’agir non plus via l’apposition de matériaux sécuritaires, mais via le
comportement des individus, ainsi que leur environnement. C’est ici qu’apparait la
problématique des limites entre espace public et espace privé. En effet, cette limite souvent floue entre l’habitat et la rue pose problème aux populations résidentes subissant de nombreuses incivilités et dégradations de leur environnement. Des théories comme la « prévention situationnelle » et le « New Urbanism » (Etats-Unis : 80-90) ont tenté de régler ces problèmes liés aux questions de frontières en essayant de délimiter clairement l’espace résidentiel et l’espace public via l’agencement des rues, la résidentialisation ou encore l’éclairage des voies. Dans un second temps, il a été question de mettre en avant les relations de proximité que l’on pense fragilisé en pratiquant une politique de renforcement du lien social. On remet donc en avant le principe du « neighbourg watch » où la communauté se surveille de manière autonome par le biais de chacun de ses habitants. Enfin, l’Etat tente de mettre en avant le concept de police de proximité afin de permettre une meilleure « éducation civique » et toujours dans l’optique de renforcer le lien social et surtout le lien entre l’Etat et les populations. Néanmoins, les coûts que représentent ces stratégies, et les
nombreux échecs des politiques de sécurité publique rencontrés par les états, ont
poussé ceux-ci à privatiser les moyens sécuritaires. Ainsi, l’Etat délègue de plus en plus ses tâches de protection civile à des entreprises privées qui se développent en nombre. Or, bien que les citoyens considèrent souvent ces sociétés comme plus efficace pour protéger leurs proches et leurs biens, il est incontestable que leur emploi fragilise de plus en plus les liens entre la population et l’Etat. Ces différents processus de sécurisation ont plus ou moins selon les pays porté leurs fruits. Mais le développement d’enclaves résidentielles fermées a montré les limites et les effets pervers de ces dispositifs. Ainsi, certains individus se sont appropriés leur espace d’habiter au point de concevoir la fermeture de ceux-ci en créant une communauté fermée et quelques fois donc des entre soi. D’autre part, les promoteurs qui se sont largement servis de la médiatisation des violences urbaines, ont profité des échecs de certaines de ces politiques en imposant dans certains territoires un nouveau modèle d’habitat : la fermeture résidentielle. Il est donc essentiel d’appréhender la diffusion de ce nouveau modèle à travers ses différentes localisations et les multiples recherches effectuées sur cette thématique.

La mondialisation du phénomène

- Le réseau de recherche pluridisciplinaire et international sur les gated communities crée par G.Glasze et cité précédemment a permis d’appréhender l’étendue du phénomène via quatre grandes manifestations scientifiques en 1999 à Hambourg, en
2002 à Mayence, en 2003 à Glasgow et enfin en 2005 à Pretoria. Celles-ci ont servi
à fixer des foyers de forte croissance des enclaves résidentielles, à savoir les Etats-Unis, et l’Amérique latine (Glatsze, Webster et Frantz). Ainsi, les Etats-Unis représentent un des territoires les plus étudié notamment au travers des espaces de la Sunbelt. Une dizaine de chercheurs, essentiellement européens, ont étudié le sud est (Caroline du sud, Floride, Géorgie, Texas) [J.Chevalier, S.Low] et le sud-est (Arizona, Californie) [K.Frantz, T.Frazier, R.Legoix, S.Degoutin], permettant une très bonne connaissance des modèles d’enclosure aux Etats-Unis. C’est en effet le territoire de genèse de recherche sur cette thématique avec notamment les travaux de J .Blakely et G.Snyder en 1997, chercheurs qui ont débuté le recensement des enclaves résidentielles et ont ainsi permis de constater le poids de ce processus (20000 gated communities abritant 8 millions d’habitants à la fin des années 90). Leurs travaux et plus tard ceux de nombreux autres chercheurs ont mis à jour les rouages du processus avec en premier lieu le développement d’une gouvernance privée souhaitée par les communautés de résidents. Les gated communities aux Etats-Unis seraient donc la conséquence des ambitions sécessionnistes ou plus généralement d’entre soi des populations américaines. Concernant ensuite la diffusion spatiale de ces espaces résidentiels, on peut trouver les foyers d’origine dans les régions propices aux « migrations de retraite ou de loisir balnéaires de la Sunbelt » 5. Nous retrouvons donc ce processus dans des états comme la Californie, la Floride ou le Texas, où l’ambition des populations et même la nécessité résident dans la présence d’un environnement tranquille, sûr et propice au bien-être. Néanmoins, et c’est tout l’intérêt du cas américain, ces enclaves se sont diffusées à tout le pays en se positionnant dans les aires métropolitaines que ce soit en zone périurbaine, mais également, comme l’a exposé Chevalier dans les centres urbains portées par les différentes politiques de rénovation urbaine des centres dégradés. En ce sens, et malgré la présence de foyers très propices au développement de ce modèle d’habitat, la localisation des gated communities reste très ubiquiste et semble marquer au fur et à mesure de son développement, une diversification de ces formes et populations. En effet, en parallèle au principe d’urbanisme affinitaire développé notamment par Ghorra Gobin, des chercheurs comme Renaud Le Goix ont invoqué une diversification sociale des populations résidentes avec de plus en plus de gated communities ouvertes aux bas revenus. Ce modèle résidentiel n’est donc plus cristallisé dans une image de cage dorée comme il l’avait été dans les différents
articles de la communauté journalistique.

- L’Amérique latine ensuite se présente comme le deuxième grand foyer de
localisation des enclaves résidentielles fermées. Développé sur les bases d’une très
forte inégalité sociale mais aussi de très forts taux de violence et de criminalité, ce modèle résidentiel connaît un remarquable essor en Colombie, en Argentine et surtout au Brésil (M-F.Prevot-Schapira 1999). Caractérisés par une fragmentation urbaine inscrite dans les modes d’habiter des populations, ces pays observent une limitation très nette entre espace privatif et espace public. De nombreux chercheurs tels que le pionnier en la matière T.Caldeira ou encore Menna-Barretosilva, Becker, Reis ou De Souza e Silva ont montré l’importance de la recherche d’entre soi social des populations brésiliennes génératrices du modèle de fermeture résidentielle. Mais outre la prééminence de ce phénomène au Brésil, nous avons pu constater sa diffusion en Argentine (G.Thuillier), au Mexique (Kanitscheider, Giglia, Guerrien, Scheinbaum), au Pérou (Plöger) ou encore en Colombie (F.Dureau), où le produit immobilier sécurisé situé majoritairement dans les grandes agglomérations se destine de plus en plus aux classes moyennes qui souvent perçoivent ces ensembles sécurisés comme favorisant le processus d’ascension sociale. Porteurs de différentes dénominations : les condominios fechados au Brésil, les barrios cerrados en Equateur, les con juntos cerrados en Colombie ou les country clubes en Argentine, ces modèles résidentiels se banalisent et semblent même se systématiser, témoignant d’un « cloisonnement croissant entre les différentes parties de la ville ».

- Outre ces deux pôles de développement et de recherche, des travaux commencent
à apparaître concernant les continents européen, africain et asiatique. Néanmoins, le phénomène semble ici limité car peu abordé par la recherche et surtout moins visible en proportion par rapports au processus ce déroulant dans les territoires décrits plus haut. L’Afrique tout d’abord, connaît une croissance importante du phénomène surtout dans des zones de cohabitation entre différentes ethnies. Les écarts sociaux, le racisme latent et les faits de violence sont les facteurs favorisant la diffusion d’enclaves résidentielles fermées sur ce continent. L’exemple le plus frappant en la matière est le succès remporté par la fermeture résidentielle en Afrique du Sud. Pérouse De Mont Clos parle de modèle de l’architecture du bunker, tant ces espaces résidentiels sont fortifiés et pourvus en matériaux sécuritaires. Benit, Jurgens ou encore Landman ont mis en évidence cette volonté d’entre soi des classes aisées en Afrique du Sud, influencée par un marché immobilier de la fermeture très puissant dans le pays. D’autres pays, toutes proportions gardées, sont touchées par la fermeture comme le Nigéria (Oluseyi), le Ghana (Grant) ou l’Egypte (G.Meyer). Nous retrouvons ces modèles résidentiels toujours localisés dans des grandes aires urbaines et dans des zones cosmopolites. Les états se montrant souvent impuissants face au développement de ces enclaves, accusent celles-ci de reproduire un schéma de ségrégation raciale et sociale et de faire replonger le pays au temps du colonialisme. Les intellectuels d’Afrique du Sud crient souvent au scandale en prévenant du risque de retour à l’apartheid et aux montées des violences conséquentes aux déséquilibres sociaux et à la fragmentation urbaine.

- L’Asie ensuite, tout comme l’Europe, présente un développement beaucoup plus
lent de ce phénomène. Au niveau du continent asiatique, c’est le monde arabe qui
admet en plus forte proportion l’implantation de la fermeture. Au Liban notamment,
ce sont les différents conflits armés qui ont servi de terreaux fertiles à l’élaboration de ces forteresses résidentielles. C’est donc ici l’insécurité qui a primé dans le développement de la fermeture jusque dans les années 90. Puis, dès 1990, tout comme l’Asie du Sud et l’Asie Orientale, le développement de la fermeture
résidentielle s’est appuyé sur l’influence notamment du modèle étatsunien et du
succès rencontré par celui-ci auprès des populations. On peut donc parler dans ce
cas d’un intérêt financier certain de la part des promoteurs immobilier comme facteur de diffusion. Ainsi, la fermeture touche, depuis une vingtaine d’années l’Inde (Dupont), l’Indonésie (Leisch), la Chine (Giroir.G) ou encore l’Australie (Billard, Madoré) de manière encore très limitée dans les zones urbaines à forte
concentration en population.

- L’Europe enfin, qui concerne plus directement notre étude, n’a connu que plus
tardivement la fermeture résidentielle. Néanmoins, celle-ci semble se développer
assez rapidement selon Jaillet. Les principaux foyers sont d’une part la péninsule
Ibérique (R.Wehrhahn) et notamment la capitale de l’Espagne Madrid, ainsi que
l’Europe orientale (A. Al-Hamarneh) et notamment la ville de Moscou depuis la
chute du régime soviétique. Développé à partir des années 80 pour l’Espagne et le
Portugal et 90 pour les pays de l’est, le modèle de la fermeture s’est installé dans les aires métropolitaines, loin des centres-villes. Ces espaces clos regroupent des populations essentiellement aisées dans les deux cas. Néanmoins, la recherche d’entre soi des populations russes aisées est plus marquée et les nouveaux riches ayant fait fortune après l’éclatement de l’URSS, cherchent à afficher ostentatoirement leurs richesses. L’édification de véritables forteresses ultra sécurisées est donc un moyen pour ces populations de mettre en avant leur ascension sociale, leur réussite fulgurante. Outre la Russie, les chercheurs, dans une moindre mesure, se sont aussi intéressés à la Hongrie (Bodnar), à la Bulgarie ou à la Pologne où les facteurs de développement de la fermeture résidentielle sont souvent très semblables à ceux de la Russie.

- A travers le tour d’horizon des différents territoires d’implantation des enclaves
résidentielles fermées, nous avons pu observer la multiplicité des processus et des
facteurs de développement de ce phénomène dans le monde. Que se soit la volonté
d’entre soi, d’autonomie, de sécurité ou tout simplement de bien-être, les trajectoires des populations sont diverses et variées et impliquent l’étude systématique de chaque territoire touché par le phénomène. Peu à peu, le réseau de Glasze s’étend et de nouveaux se créent partout dans le monde, impulsés par un phénomène en plein développement et qui implique de plus en plus d’acteurs. Mais nombre de territoires sont encore inexplorés par les chercheurs. Il est donc impératif de relancer en permanence la thématique de la fermeture résidentielle et du fait la constante évolution des zones de bâti fermées.